Wednesday, 13 July 2011

Catherine LEFORT - À propos d’une source inédite des Soliloques d’Augustin : la notion cicéronienne de « vraisemblance ».


La logique de la difficile argumentation du livre II des Soliloques s’éclaire si l’on sait y discerner la présence de la philosophie cicéronienne, une source qui n’a pas été suffisamment été mise en lumière pour ce dialogue philosophique. Augustin y adopte en effet le concept néoacadémicien de « vraisemblance » (uerisimile/similitudo) pour structurer une grande partie de ses développements. On se propose donc de voir en quel sens le nouveau converti reprend à son compte cette notion, comment il la pense dans un cadre ontologique renouvelé par sa découverte récente du néoplatonisme et de quelle manière ses analyses de jeunesse joueront un rôle important dans l’élaboration de sa doctrine ultérieure. 
The logic of the difficult argument of the second book of the Soliloquies gets clearer if one knows to read through it the presence of Ciceronian philosophy. Such a source has not been brought to light enough yet when it comes to this philosophical dialogue. Indeed, Augustine chooses the neo-academician concept of “verisimilitude” (verisimile/similitudo), in order to structure an important part of his propositions. Thus, our aim is to see how the newly convert uses that notion for his own purpose, how he conceives it in a new ontological frame, renewed par his fresh discovery of neo-platonism and how his early-year analyses will have an important role in the elaboration of his ulterior doctrine.

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